













Modèle: @loretta_banana 🤍
Photographe Paris. Photographie romantique, poétique, onirique et passionnément rétro.
Idole de ma vie,
Mon tourment, mon plaisir,
Dis-moi si ton envie
S’accorde à mon désir ?
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.
Donne-moi l’espérance ;
Je te l’offre en retour.
Apprends-moi la constance ;
Je t’apprendrai l’amour.
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.
Sois d’un cœur qui t’adore
L’unique souvenir ;
Je te promets encore
Ce que j’ai d’avenir.
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.
Vers ton âme attirée
Par le plus doux transport,
Sur ta bouche adorée
Laisse-moi dire encore :
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.
Marceline Desbordes-Valmore
Modèle: Mina Lenoir 🤍
Lingerie: Camille Roucher Paris 🤍
Bijou de tête: Sweet Arrogance 🤍
Printemps, que me veux-tu ? Pourquoi ce doux sourire,
Ces fleurs dans tes cheveux et ces boutons naissants ?
Pourquoi dans les bosquets cette voix qui soupire,
Et du soleil d’avril ces rayons caressants ?
Printemps si beau, ta vue attriste ma jeunesse ;
De biens évanouis tu parles à mon coeur ;
Et d’un bonheur prochain ta riante promesse
M’apporte un long regret de mon premier bonheur.
Un seul être pour moi remplissait la nature ;
En ses yeux je puisais la vie et l’avenir ;
Au souffle harmonieux de sa voix calme et pure,
Vers un plus frais matin je croyais rajeunir.
Ô combien je l’aimais ! Et c’était en silence !
De son front virginal arrosé de pudeur,
De sa bouche où nageait tant d’heureuse indolence,
Mon souffle aurait terni l’éclatante candeur.
Par instants j’espérais. Bonne autant qu’ingénue,
Elle me consolait du sort trop inhumain ;
Je l’avais vue un jour rougir à ma venue,
Et sa main par hasard avait touché ma main.
Charles Augustin Sainte-Beuve
Modèle: @mariecamille.r ♡
Fleurs d’Aurore
Comme au printemps de l’autre année,
Au mois des fleurs, après les froids,
Par quelque belle matinée,
Nous irons encore sous bois.
Nous y verrons les mêmes choses,
Le même glorieux réveil,
Et les mêmes métamorphoses
De tout ce qui vit au soleil.
Nous y verrons les grands squelettes
Des arbres gris, ressusciter,
Et les yeux clos des violettes
À la lumière palpiter.
Sous le clair feuillage vert tendre,
Les tourterelles des buissons,
Ce jour-là, nous feront entendre
Leurs lentes et molles chansons.
Ensemble nous irons encore
Cueillir dans les prés, au matin,
De ces bouquets couleur d’aurore
Qui fleurent la rose et le thym.
Nous y boirons l’odeur subtile,
Les capiteux aromes blonds
Que, dans l’air tiède et pur, distille
La flore chaude des vallons.
Radieux, secouant le givre
Et les frimas de l’an dernier,
Nos chers espoirs pourront revivre
Au bon vieux soleil printanier.
En attendant que tout renaisse,
Que tout aime et revive un jour,
Laisse nos rêves, ô jeunesse,
S’envoler vers tes bois d’amour !
Chère idylle, tes primevères
Éclosent en toute saison ;
Elles narguent les froids sévères
Et percent la neige à foison.
Éternel renouveau, tes sèves
Montent même aux coeurs refroidis,
Et tes capiteuses fleurs brèves
Nous grisent comme au temps jadis.
Oh ! oui, nous cueillerons encore,
Aussi frais qu’à l’autre matin,
Ces beaux bouquets couleur d’aurore
Qui fleurent la rose et le thym.
Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales
Modèle: @loretta_banana ♡
I should’ve known
I’d leave alone
Just goes to show
That the blood you bleed
Is just the blood you owe
We were a pair
But I saw you there
Too much to bear
You were my life
But life is far away from fair
Was I stupid to love you?
Was I reckless to help?
Was it obvious to everybody else
That I’d fallen for a lie?
You were never on my side
Fool me once, fool me twice
Are you death or paradise?
Now you’ll never see me cry
There’s just no time to die
I let it burn
You’re no longer my concern
Faces from my past return
Another lesson yet to learn
That I’d fallen for a lie
You were never on my side
Fool me once, fool me twice
Are you death or paradise?
Now you’ll never see me cry
There’s just no time to die
No time to die
No time to die
Fool me once, fool me twice
Are you death or paradise?
Now you’ll never see me cry
There’s just no time to die
No time to die – Billie Eilish
Making of du shooting par Marine Arcoiris:
Musique: Bewitched – Mickael Anselmi, Kiswaeli et Marine Arcoiris
Photographie de la pochette du single: Grace And Sparkling Lace
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes…
Cette chanson était la tienne
C’était ta préférée, je crois
Qu’elle est de Prévert et Kosma
Et chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N’en finissent pas de mourir
Avec d’autres bien sûr, je m’abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m’indiffère
À cela il n’est rien à faire
Car chaque fois, les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N’en finissent pas de mourir
Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l’indifférence?
Passe l’automne, vienne l’hiver
Et que la chanson de Prévert
Cette chanson, Les Feuilles Mortes
S’efface de mon souvenir
Et ce jour là, mes amours mortes
En auront fini de mourir
Et ce jour là, mes amours mortes
En auront fini de mourir
La Chanson de Prévert
Serge Gainsbourg
Couronne de fleurs et bracelets
Les remous de la mer miroitaient dans ta robe.
Ton corps semblait le flot traître qui se dérobe.
Tu m’attirais vers toi comme l’abîme et l’eau;
Tes souples mains avaient le charme du réseau,
Et tes vagues cheveux flottaient sur ta poitrine,
Fluides et subtils comme l’algue marine.
Cet attrait décevant qui pare le danger
Rendait encore plus doux ton sourire léger;
Ton front me rappelait les profondeurs sereines,
Et tes yeux me chantaient la chanson des sirènes.
Naïade Moderne, Renée Vivien
Fleurs et papillons Rouge Pony
Rêver d’être une actrice est plus excitant que d’en être une.
Marilyn Monroe
Maillot de bain Esther Williams Swimwear
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?
Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :
» Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
» Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
» Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.
» Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! «
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
Alphonse de Lamartine – Les Méditations poétiques
Robe ba&sh
Canotier Birds And Fresia
Le paysage défile mais je ne bouge plus.
Ton visage est à présent comme un mirage,
Tes caresses un courant d’air sur ma peau qui s’échappe,
Tes paroles un murmure sourd que je n’entends plus,
Ton sourire une idée floue dispersé,
Ta présence un souvenir qui s’éloigne.
Des jours comme une éternité ont creusé ton absence.
Tu t’es envolé comme un papillon qui ne sait pas encore voler.
Je t’oublie comme une délivrance.
Ma vie est entièrement à moi à présent.
Laetitia Sioen, 2017
Robe Hearts And Roses London